Lionel Maye
Site internet https://www.grandfrisson.com/
L’auteur :
Je suis né à Paris, mais je vis en Alaska, aux Etats-Unis, depuis 1980. Passionné de photo dès mon adolescence, je guide des photographes depuis plus de 20 ans.
Les fréquenter m’a beaucoup apporté. Je vous livre ici les fruits de mon travail, résultat de ma passion pour tous les mondes naturels..
L’exposition :
Durant les nombreux séjours effectués sur les berges de l’Océan Arctique, dans le petit village natif de Kaktovik où j’ai guidé des douzaines de photographes, j’ai pu réaliser ces clichés, que j’ai traités en noir-et-blanc en accord avec l’imaginaire collectif du bon nounours de notre enfance.
J’ai pu me rendre compte de visu des nombreux problèmes auxquels doit faire face cet animal emblématique, le principal étant la perte d’habitat dû à la banquise qui se rétrécit comme une peau de chagrin, ce qui entraîne une période de nourrissage réduite pour l’ours polaire qui ne peut attraper sa nourriture de prédilection, le phoque, lorsque la banquise n’est pas présente.
C’est la raison pour laquelle les ours peuvent être observés en grand nombre à Kaktovik, les villageois chassant traditionnellement la baleine boréale et disposant de ce qu’ils ne consomment pas à quelques kilomètres du village, ce qui attire les ours polaires dans leur quête de protéine en cette période de disette
