Michel Andrieux
L’auteur :
Ayant été passionné toute ma vie par la vie animale sauvage, mais n’ayant pu m’y consacrer par suite de mon engagement très important en tant qu’entraîneur sportif, j’ai décidé peu après ma retraite de m’orienter vers une autre activité, la photographie, afin d’enregistrer la beauté de la vie animale. Un autre objectif me tient également à cœur, montrer ce que on est en train de perdre si on continue à traiter la planète et les êtres vivants comme on le fait. Je suis parti en retraite il y a 10 ans et les élèves de la Grande École où j’enseignais m’ont offert mon premier appareil photo et un objectif dignes de ce nom. J’ai alors commencé mon apprentissage en photographiant les oiseaux de jardin qui venaient dans les mangeoires que ma femme remplissait régulièrement en hiver.
Ayant présenté occasionnellement quelques photos dans des concours, j’ai eu un 3ème prix à Ménigoute en 2014 dans la catégorie oiseaux des bords de l’eau. Puis différentes sélections dans différents concours dont un premier prix à Egletons en 2019 et une médaille d’argent FIAP au French digital tour la même année, en 2020 et 2021 des sélections au Spot Nature du Havre et au Festiphoto de Rambouillet.
Je cherche maintenant à participer à des expositions. Je n’ai pas encore de site personnel, mais cela va être fait bientôt. Je suis membre de l’ASCPF depuis 4 ans et on peut voir sur le site de l’association, quelques-unes de mes photos.
L’exposition : Le dinosaure de MABAMBA, Balaeniceps REX.
MABAMBA est une zone marécageuse située en OUGANDA, proche d’ENTEBBE, reliée au lac VICTORIA. On y trouve un oiseau que certains considèrent comme issu de l’ère des dinosaures comme semble l’indiqué son nom latin Balaeniceps REX. Le Bec en sabot du Nil est présent en Afrique partout où l’on trouve le Dipneuste, poisson également issu de la même période possédant branchies et poumons, et dont se nourrit de façon importante le bec en sabot, opportuniste, il mange également serpents, poissons, grenouilles. On le trouve là où il y a des marais, en Tanzanie, en Ouganda, en Zambie, au Congo, au Rwanda, en Ethiopie, au Sud
Soudan. En voie de disparition, il n’y en a plus qu’environ 5000-7000 individus dans toute l’Afrique. Son nombre a été divisé par deux en 10 ans. Les causes : assèchement des marais pour l’agriculture et l’élevage, braconnage pour sa chair, vol des œufs pour des collectionneurs. Ce sont des oiseaux très solitaires. Il est presque impossible de reconnaitre mâle et femelle. Le jeune possède des yeux de couleur jaune orangé qui s’éclaircissent en passant progressivement à l’âge adulte pour devenir vert pâle. La femelle pond 2 ou 3 œufs chaque année. Le plus fort des petits élimine les autres ensuite. Les parents le nourriraient environ 160 jours.









